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Domingo 12 de mayo de 2013 por
Mêmes causes et mêmes effets : la voyoucratie impose sa loi et les professeurs les moins résistants sont poussés au suicide. Soutien insuffisant de l’administration ; le syndicaliste de service ressort la phrase habituelle : "il ne faut pas faire d’amalgame" ; une cellule de soutien psychologique est créée, comme si cela allait ressusciter les morts... Bref, rien ne change tant que le nombre de victimes reste à un étiage suffisamment bas pour que l’omerta ne soit pas rompue. Le plus abject consistant toujours à laisser entendre que le professeur avait des "problèmes" et que c’est là qu’il faut chercher la cause du suicide.
S’il n’y a aucune raison pour que les professeurs soient plus épargnés des problèmes extra-professionnels que n’importe quelle autre catégorie sociale, en revanche, ils doivent de plus en plus s’expliquer au quotidien avec des individus incultes, désocialisés et agressifs, qui pour certains relèveraient du droit commun et devraient être incarcérés, n’était le fait que les prisons sont pleines et que les adolescents de toutes façons ne peuvent légalement y séjourner.
Que le métier d’enseignant devienne impossible dans des zones où règne une violence endémique, que 40 % des collégiens aient déjà touché à la drogue que leur vendent leurs propres camarades n’est même plus un problème en soi puisque la plupart n’y enseignent plus mais continuent de faire semblant.
Si faute il y a chez ce "professeur non titulaire", c’est sans doute de ne pas avoir eu le temps d’intégrer progressivement les nouvelles attentes de l’institution dans les quartiers "défavorisés", à savoir: "contentez-vous de les garder, et sans faire de vagues!"
Ce suicide fait désordre; la preuve : le journal local en fait sa première page. Pas de cellule psychologique pour aider les adultes à la tourner et c’est tant mieux car cette tragédie met en lumière une violence scolaire qu’on veut nous cacher, qui est le quotidien de bien des gens et, parmi eux, les enseignants. C’est inacceptable et c’est pourquoi nous devons nous souvenir de Nathalie Filippi.
Questions après le suicide d’une enseignante à La Trinité
Publié le dimanche 12 mai 2013 à 08h10 par Nice-Matin
Nathalie Filippi, une Laurentine de 44 ans, enseignait l’espagnol depuis deux ans au collège La Bourgade de La Trinité. DR et Richard Ray
Nathalie Filippi, 44 ans, a mis fin à ses jours mercredi après avoir été convoquée par sa hiérarchie en vue d’un rendez-vous avec l’inspection académique.
«Nathalie était belle, douce, cultivée. Elle était passionnée par son métier et adorait les enfants. Elle avait un fils de 15 ans, des parents et un homme qui l’aimaient. Elle avait tout pour être heureuse» énumère Serge Baillod, inconsolable depuis l’annonce du suicide par absorption massive de substance toxique de celle qui partageait sa vie depuis 6 ans.
Professeur non titulaire, cette Laurentine de 44 ans enseignait l’Espagnol au collège La Bourgade de La Trinité depuis 2 ans, ainsi qu’au collège René-Cassin de Tourrette-Levens.
«Que toute la lumière soit faite»
À La Bourgade, les parents d’élèves décrivent une jeune femme peu autoritaire qui rencontrait des difficultés avec un petit groupe d’élèves. Il y a quelques mois, l’un d’eux l’avait menacée avec une paire de ciseaux. Plus récemment un collégien avait jeté une chaise par la fenêtre avant de refuser d’assister au cours.
«Un professeur est là pour enseigner, pas pour faire la loi ni jouer le rôle des parents. Mais quand les gamins se comportent comme des voyous, on dit c’est la faute du professeur qui ne sait pas tenir sa classe!» lâche Serge, amer.
«Mardi 7 mai, la direction l’a convoquée pour lui indiquer qu’elle recevrait la visite d’un inspecteur d’académie, soi-disant pour lui apprendre à maîtriser ce genre d’élèves. Elle était très mal. Le soir, elle m’a dit : chouchou ils m’ont collé une inspection. J’ai perdu mon métier. Je ne résisterai pas, se souvient Serge. Elle était persuadée qu’elle allait être mise à la porte. Elle disait que ses supérieurs l’avaient traitée d’incapable».
C’est également ce qu’elle écrit dans un courrier qu’elle prévoyait d’adresser au syndicat et que ses proches ont découvert dans ses affaires.
La direction de la Bourgade (1) est-elle responsable du suicide de l’enseignante comme le pensent Serge et François, le père de Nathalie qui souhaitent «se battre pour que cela n’arrive plus jamais»?
Richard Ghis, secrétaire du SNES-FSU «refuse tout amalgame. Mais nous avons demandé que toute la lumière soit faite. Un suicide au sein de la communauté enseignante, c’est la première fois que ça arrive dans l’académie de Nice. L’enseignante était-elle fragile, avait-elle des soucis autres que professionnels? s’interroge le représentant qui ajoute: Nous savions qu’il y avait des tensions au sein de cet établissement. Avec les élèves, avec la direction. À plusieurs reprises depuis la rentrée nous avons été alertés. Certains ne se sentaient pas soutenus par leur direction».
Vendredi matin à La Trinité, les élèves et collègues de Madame Filippi étaient en état de choc à l’annonce de son décès. Les cours ont été supprimés et les collégiens qui le pouvaient renvoyés chez eux. Enseignants et syndicats se sont réunis toute la journée pour échanger.
Une cellule de soutien psychologique est prévue dès demain. En souvenir de leur professeur, les enfants de la Bourgade ont prévu de se rendre au collège une rose blanche à la main.
1. Contactés hier par nos soins, la direction de l’établissement, l’inspection académique et le rectorat n’ont pu être joints.
Reportage de FR3 Côte d'Azur
L’enseignante ne devait pas faire l’objet d’une inspection mais bien "d’un protocole pédagogique pour l’aider à gérer sa classe". Sans doute une organisation des tables en "îlot", pour favoriser un échange interactif et pédo-centré plutôt que frontal et anxiogène pour l’apprenant, propre à susciter jets de chaises et lancer de ciseaux. (Bernard Boriello)
Lire aussi sur Politproductions: Suicide de Nathalie Filippi: les accusations de ses proches et les contre-feux des institutions ; Trois messages pour Lise, professeure martyre
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Commentaire(s)
Plus jamais ça?
Le compagnon et le père de Nathalie veulent désormais se battre pour que «cela n'arrive plus jamais». Mais les participants à la marche blanche organisée à Béziers en octobre 2011, après l'immolation par le feu de Lise Bonnafous, avaient déjà scandé «Plus jamais ça!». Il semble bien que l'Education nationale connaisse le destin tragique de France Télécom, et par le mal-être de ses travailleurs et par la surdité de ses dirigeants. Pour le père de Lise, le suicide de sa fille était «une alerte directe pour refonder l'Ecole». Possible. Ce qui est en revanche assurément impossible c'est le projet de M. Peillon qui veut, entre autres mesures démagogiques, rendre le redoublement exceptionnel. Mais c'est aux professeurs d'endurer dans leur chair l'impossibilité des délires ministériels qui depuis des décennies détruisent l'Ecole, la rendent folle.
Non-titulaire, le servage d'aujourd'hui.
Les profs non-titulaires sont traités comme de véritables vassaux car leur ré-embauche dépend du principal(e).
Ce genre d'inspection diligentée par le principal est nommée par les non-titulaires une inspection "couperet" et sa finalité est le licenciement ou la non ré-embauche à la rentrée prochaine. De toute manière ils commencent tous à dire que c'est dû à sa fragilité. Même les syndicats sont, dans ce cas, odieux et lamentables. Pensez qu'ils ne demandent qu'une enquête administrative, pour un suicide accompagné de suspicion de harcèlement moral (suspicion pour les gens qui ne sont pas non-titulaires de l'éducation). Déjà qu'ils sont inutiles, ils couvrent tous les dysfonctionnements des rectorats et du ministère de l'éducation en ce qui concerne le traitement réservé aux profs non-titulaires.
Pour enfoncer encore le clou, cette année ils ont inventé un concours "réservé" complètement débile, sans formation ni renseignement. L'état demande à ces gens de prouver encore leurs compétences pour les titulariser alors qu'ils enseignent depuis plus de 10 ans pour certains. Ils ont tous été inspectés et reconduits d'année en année...... De toute façon si ces "pauvres" profs (1400 euros après 10 ans d'ancienneté) ratent ce pseudo-concours, ils seront devant les élèves en septembre. Ils ne sont pas assez compétents pour être titularisés et ainsi accéder à des conditions de travail et aux droits qui devraient être les leurs, mais ils sont assez compétents pour exercer le même métier mais pour un salaire de misère et dans des conditions similaires au servage: chantage à l'embauche, "voeux de silence", exécuter des tâches qui ne dépendent pas de leur fonction sans pouvoir se plaindre (conseil des syndicats), menace à l'inspection couperet, etc……).
J'ai été témoin d'une réunion (10 profs dont des non-titulaires) où la principale de collège a carrément dit qu'elle en avait marre des non-titulaires parce qu'ils étaient mutés chaque année. Et eux donc ! Ils ne savent pas une semaine avant la rentrée où ils vont atterrir (CDD; CDI) et si ils vont atterrir car la ré-embauche des non-titulaires en CDD n'est pas systématique et ils peuvent se retrouver sans emploi. Ces profs en CDD ne peuvent pas prendre un crédit de plus de un an!
Le recteur parle d'une "visite conseil". C'est lamentable car tous les profs savent pertinemment (car c'est fréquent) que cette inspection n'avait pour but que de se débarrasser d'elle car elle ne devait pas convenir au "petit" chef qui dirige ce bahut et qui est incapable de régler les problèmes de discipline au sein de son établissement. Ces gens ont vite fait de trouver un autre responsable qu'eux à leurs incompétences.
L'INSPECTION. Je connais un IPR (inspecteur) qui n'a enseigné que deux ans avant d'être inspecteur. Il trouve tout à fait normal de critiquer et d'enfoncer des profs précaires ou non qui enseignent depuis plus de 10 ans. Ils sont à l'image de nos politiques et de leur doctrine: "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais".
Ce ne sont pas des postes de prof qu'il faut éliminer mais ceux de ces inspecteurs. Les profs sont inspectés tous les 8 ans, ce qui est inefficace. Il faut renvoyer ces universitaires devant les élèves et dans les classes qu'ils ont eu vite fait de fuir.
L'éducation nationale est passée maître dans le camouflage des problèmes. L'important est de ne pas avoir de mauvaise publicité. Raté!!!! Mais de toute manière cela finira comme d'habitude car la propagande est en marche (syndicats, recteur, hiérarchie): "elle était fragile,incompétente, etc…."
Condoléances à toute sa famille, sacrifiée sur l'hôtel de la précarité par des bureaucrates inutiles exerçant leur petit pouvoir à tort et à travers avec une impunité totale et dans un silence assourdissant.
Si vous voulez des preuves de leur mépris envers ces personnels, il suffit de se renseigner sur les statuts de: vacataire ("illégal"), contractuel en CDD et en CDI, utilisés par les rectorats.
Pour cela aussi les syndicats sont totalement absents, ils font tout pour vous dissuader de porter plainte au tribunal administratif car si vous le faites vous êtes radié des listes de recrutement (cdd, fin de contrat) et l'année suivante vous vous retrouvez sans emploi. Grande efficacité, non?
Là aussi la hiérarchie savait pertinemment qu'elle n'avait aucun recours en cas de licenciement car le tribunal administratif ne peut obliger les rectorats à ré-embaucher une personne licenciée. Il n'y a que des sanctions financières, et comme ce n'est pas son argent cette situation n'est pas prête de se régler et d'autres drames sont prévisibles.
En réponse à Non-titulaire, le servage d'aujourd'hui. par aldébarant (non vérifié)
Suicide d'une collègue
Toutes mes condoléances à la famille, aux amis et aux collègues de Mme Filippi. Beaucoup de choses très justes ont été dites mais seule l'intéressée avait les réponses. Sait-on si elle devait vraiment être inspectée? C'était peut-être une visite conseil? Je ne la connaissais pas mais je peux juste dire une chose: l'IPR d'espagnol de notre académie est quelqu'un de très humain, c'est un ancien collègue et il est sûrement très affecté par ce drame. Ceux qui le connaissent et qu'il a, comme moi, inspectés savent que je dis vrai.
Je trouve que certains articles ont fait un amalgame, un raccourci un peu rapide entre l'inspection et le dramatique passage à l'acte. Je ne nie pas les causes sûrement professionnelles du suicide: enseignants kleenex, gérés comme de vulgaires pions qu'on déplace par des Rectorats aveugles et sourds, mal payés, égratignés par certaines classes, par certains collègues, par certains chefs d'établissements veules et complaisants envers les parents d'élèves, plus préoccupés par les statistiques de leur établissement que par le bien être de leur équipe d'enseignants et l'avenir des gamins!
Notre boulot est dur, souvent décourageant mais tellement enrichissant, surtout lorsque notre entourage professionnel nous entoure, nous épaule, nous comprend, nous facilite la tâche! Alors je dis merci aux collègues fantastiques qui m'entourent!
Le suicide chez les enseignants n'est pas rare!
Pour s'assurer que le cas de Nathalie n'est pas isolé, et que l'omerta et la propagande de la "troïka" (syndicats, recteur, hiérarchie) dissimulent au public l'ampleur du malaise enseignant, taper dans la fenêtre de votre moteur de recherche : "suicide d'enseignant(e)"... Le nombre des résultats est à lui seul éloquent.
La section 06 du SNES-FSU a demandé une enquête administrative
Communiqué publié sur le site du SNES de l'Académie de Nice:
Une meute d'élèves ne suffit pas
Pour provoquer un suicide: une meute d'élèves ne suffit pas. Il faut plusieurs causes. S'il y a une enquête sérieuse, celle-ci devra envisager l'existence possible d'une autre meute dans son environnement professionnel.
Cette enseignante a peut-être subi un comportement sectaire (= franc-maçonneries) de la part de collègues, de sa hiérarchie locale ou de la mairie, de son inspection, de son syndicat... Elle n'a peut-être pas réussi à faire comprendre ce malaise-harceèlement vécu à son entourage familial.
Avant une inspection il n'est pas rare que de différentes manières on savonne la planche du futur inspecté, qu'on lui fasse "un chantier". Un collègue peut par exemple parler de vous aux élèves... La hiérarchie aurait interrompu maladroitement l'un de ses cours.
Indépendamment de cela, certains médicaments peuvent des-inhiber et donc faciliter le passage à l'acte: exemple le Zyprexa même à faible dose.
Imputabilité du service... cessons de parler de motifs perso.
Dans jugement du 21 juin 2012, le tribunal administratif de Paris a défini une méthode d’analyse afin de déterminer comment et si le suicide peut être relié aux conditions de travail. (TA Paris, 21 juin 2012, n°1020706/5-2, AJFP 2012, p. 322)
Ce jugement constitue une avancée dans la reconnaissance de la souffrance au travail conduisant parfois à un geste désespéré et surtout démontre un aménagement de la charge de la preuve du lien d’imputabilité.
En l’espèce, une jeune manipulatrice en radiologie s’est donné la mort à son domicile en laissant une lettre d’adieu déclarant que ses conditions de travail, longuement dénoncées, ne lui laissaient plus le choix. Les parents de la victime ont alors demandé à l’hôpital employeur de reconnaître le suicide en accident de service. La commission de réforme a été saisie et a émis un avis favorable. Néanmoins, l’hôpital a décidé de rejeter la demande. Les parents de la victime ainsi qu'un syndicat ont attaqué par la voie du recours pour excès de pouvoir ce rejet devant le tribunal administratif.
L’analyse du rapporteur public (ex commmissaire du gouvernement) reprise en partie par le jugement est particulièrement intéressante en reprenant une jurisprudence ancienne sur le caractère imputable au service d’un suicide à condition qu’il ait pour cause déterminante des circonstances tenant au service (CE 26 février 1971, Dame Veuve G., n°76967)
Ainsi, selon ses conclusions, il convient de rechercher dans des facteurs extérieurs à la personne, alors que le suicide est un acte volontaire, si les conditions de travail au sein du service ont pu être déterminantes dans le choix de l’individu de se donner la mort, mais en aucun cas d’apprécier les raisons internes d’un tel acte.
Ainsi, le juge n’a pas à se placer dans le choix que l’individu aura fait dans son acte, choix qui lui est personnel : « l’appréciation du psychisme sur les actes que l’on fait ne relève pas de l’office du juge de la légalité lorsqu’il apprécie l’imputabilité de tels actes au service. » Le rapporteur public illustre ses propos : « lorsqu’un agent de service se fait un lumbago en nettoyant un radiateur, on ne s’interroge pas sur l’état de son dos avant qu’il ne se blesse ni sur sa manière de nettoyer le radiateur, on se demande seulement si cet accident a eu lieu dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. »
Le rapporteur public invite le juge, par analogie, à reprendre la solution jurisprudentielle selon laquelle la manière d’exercer ses fonctions est une cause inopérante pour apprécier l’imputabilité au service. (TA Amiens 15 nov. 1983, Mme E.)
Il conclut ainsi en exposant que quand bien même la victime aurait pu présenter une certaine fragilité, « cette circonstance n’est pas de nature à remettre en cause l’imputabilité au service dès lors que des raisons objectives liées à la charge de travail sont établies et constituent la cause déterminante de son décès. ».
En réponse à Imputabilité du service... cessons de parler de motifs perso. par Esther (non vérifié)
Merci pour ces précisions
Merci pour ces informations très éclairantes.
Le harcèlement moral devient banal dans les collèges et lycées
Ce cas de harcèlement moral caractérisé est particulièrement révoltant. Et les coupables-responsables seront comme d'habitude protégés par l'administration. Quand la justice condamnera enfin un de ces chefs d'établissement criminels ? Combien de suicides avant que les profs se réveillent ? Courage à la famille, qu'ils aillent jusqu'au bout de leurs démarches judiciaires et qu'ils s'appuient sur les médias pour dénoncer ce qui doit l'être !
40 000 profs sont harcelés par leur hiérarchie en France, c'est énorme ! Ca coûte un max au budget national ! Ca creuse le déficit, et nos enfants n'ont plus droit à un enseignement de qualité, il est temps d'en parler ! Il règne là-dessus une véritable omerta, et les gros syndicats sont de mêche : ils refusent d'aborder le problème à bras le corps et endorment complètement les enseignants et l'opinion publique. Choqué par les déclarations du SNES qui suggère que l'enseignante était fragile, c'est faux et c'est honteux de la part d'un syndicat ! Stop au déni sur le harcèlement moral dirigé contre les profs !
A lire "Harcèlement moral dans l'enseignement" par Daniel Arnaud, une enquête et un état des lieux accablants pour les rectorats et les syndicats. Les blogs "Omerta au rectorat" et "Reconstruire l'Ecole" proposent aussi des solutions.
Denis
En réponse à Le harcèlement moral devient banal dans les collèges et lycées par Denis Latruffe (non vérifié)
Harcèlement moral dans l'enseignement par Daniel Arnaud
A lire ce compte-rendu de Harcèlement moral dans l'enseignement par Daniel Arnaud